vendredi 16 décembre 2011

Les relationnistes et agent de communication ont besoin de mieux connaître le vin.

Les agents de communication et les relationnistes ont souvent la responsabilité de choisir les vins lors des repas d’affaires, les événements publics, les lancements et les campagnes de promotion de produits ou d’événements. Ils sont souvent mal préparés pour ce faire. De là est née l’idée de créer des ateliers d’initiation et de formation qui répondent à ce besoin.

Avec la complicité d’une agence connue de Montréal, nous avons tenté l’expérience avec les employés de cette entreprise qui se retrouvent souvent dans cette situation. Nous y sommes allés d’abord avec les rouges qui constituent 70 % de la consommation de vins, réservant les blancs pour une prochaine fois.

Huit vins illustraient les diverses options, tous en mono cépage, pour apprécier les contrastes, les qualités et les limites de chacun :
un Gamay du Beaujolais du Domaine des Vissous; un Cabernet franc de la Loire, Saumur-Champigny, Château deTargué; un Pinot noir de Bourgogne, le Thierry Violot-Guillemard; un Merlot du Domaine Katsaros en Grèce; une Syrah du Rhône, un Saint-Joseph des Vins de Vienne; et un Cabernet Sauvignon de la maison chilienne Lapostole.

Divers aliments servaient aussi à illustrer le propos. Des pâtés de faisan et de cerf, des jambons plus ou moins relevés, des saucissons qui allaient du plus doux aux plus épicés ou salés. Deux fromages pour illustrer les talents limités des vins rouges à tenir compagnie aux fromages : un chèvre granuleux de la Loire et un Délice de Bourgogne triple crème.

Nous avions quand même des contraintes de budget et d’appétit des participants pour choisir et diversifier les aliments qui servaient le propos.

Rien comme une dégustation comparative pour déciller les yeux les plus fermés. On a vite vu la grande flexibilité et la capacité d’adaptation gastronomique du pinot noir. Le côté souple et sans relief, mais jamais conflictuel du beaujolais avec la plupart des mets. On a aussi constaté que plus le vin est dense, complexe et lourd moins il peut s’adapter. Mais, lorsque cela colle avec un aliment, cela peut donner du grandiose : le Cabernet/Sauvignon avec les viandes rouges, l’agneau de préférence, ou encore la Syrah avec les saucissons épicés ou salés et les jambons goûteux.

Je vous passe tous les résultats des expériences faites mercredi dernier, car cela devient vite fastidieux. Mon propos voulait attirer l’attention des sommeliers et conseillers en vins sur l’existence de ce besoin.

Je ressors de ce premier atelier avec la conviction qu’il y a là un marché intéressant parce que ce groupe de professionnels doit mieux comprendre les mérites, qualités et caractéristiques des divers vins afin de mieux répondre aux besoins de leurs clients.

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